dimanche, août 20, 2006

Danger Public 4, pages 27 et 28.













C'est reparti de plus belle!
Comme je l'ai candidement avoué précédemment, ma production bédéistique a quelque peu souffert récemment. N'ayant plus trop l'énergie de me coucher à des heures peu fréquentées afin de poursuivre mon labeur, j'avais un peu mis Danger Public de côté.
C'est un truc dangereux, dans mon cas, de mettre ainsi sur la glace un projet. J'ai tendance à étirer le hiatus indûment et à trouver une (ou des) autre(s) idée(s) de scénario qui me passionnent soudainement plus. Je voulais pas que cela m'arrive, d'autant plus que je sais déjà fort bien quel sera mon projet suivant. Et même l'autre après! Mais ça restait un danger de perdre le fil du récit.

Ding dong! C'est le plombier.
Cependant, vendredi dernier j'ai eu une journée de congé. Il y avait des plombiers à la maison, pour terminer la tuyauterie de la fameuse salle de bain des enfants (qui n'est toujours pas terminée!) et comme ils semblaient autosuffisants (au prix où ils sont payés...) je me suis enfermé dans mon bureau et ai pondu sept pages de Danger Public en une journée. Samedi soir et ce soir aussi ont été des soirées fécondes.
En fin de compte, si je mefie à la date du début de mon défi d'une page par jour (le 12 juillet) je devrais en être à la page 40. Et jeudi soir dernier, j'en était encore à la page 26. Hé bien grâce à ce week-end de trois jours, j'en suis à terminer la page 38.

12 pages... pas mal!
J'ai donc décidé de partager avec vous la genèse de cette boulimie créative, les pages 27 et 28. Ce sont deux pages que j'aime bien et qui m'ont redonné le goût de travailler à ce lugubre récit écrit sur mesure pour moi, par Philippe Girard.