Ma bio du festival de BD de Québec

Pour ceux qui l'auraient manquée, voici ma bio qui était en ligne (et l'est toujours) sur le site du Festival de BD Francophone de Québec. Et la photo de moi qui allait avec, évidemment! Enjoyez!

Leif Tande
Ermite et ascète en quête de lumière, voici comment se définit Leif Tande. Bouddhiste intégriste norvégien de naissance, il adhère aux percepts musulmano-catho-sectaires de la nouvelle Église Sciento-Mormone en 1982. Il s’installe alors dans la commune élitiste du gourou Ubald Poupart, situé à St-Hénédine de Cap-Rouge, afin d’y approfondir l’aura de son Mantra Chi endermique. Là-bas, il fonde une pratique zen-Feng-shui spasmodiquo-sexuello-tantrique où les initiés s’adonnent aux vices lubriques et orgasmiques et à la bande dessinée. C’est malheureusement seulement grâce à cette dernière activité qu’il est remarqué et connu. Leif continue tout de même à enseigner à ses adeptes la sexualité rurale et agricole dans les fermes environnantes.

Renouveau printanier

Bonjour à vous tous.

Voilà un bon bout de temps que je ne me suis pas pointé ici. En fait, j'aime bien blogger à propos des projets sur lesquels je planche, mais comme j'étais en pause, il ne me tentais pas de venir vous jaser de ménage et de routine familiale. Des fois, quelques potins,ok. Le tout mélangé à un contenu bédéistique prépondérant, bien entendu. Mais comme je n'ai rien dessiné depuis belle lurette, je ne me voyais pas trop déblatérer au sujet du pourquoi de tout cela.

Voici ce qui est important de savoir: je me porte pas trop mal. Au boulot, la tâche est ardue. J'y travaille 5 jours semaine et n'ai plus ma journée BD. Ça me pèse lourd sur le moral.
Côté familial, c'est bien, mais on semble tous avoir hâte aux vacances. Dites, des vacances avec de enfants, ça compte vraiment?

Côté BD, les idées s'accumulent, mais le temps de les réaliser se laisse désirer. Je me sens comme un barrage dont toutes les tubines sont fermées. Je ne produit pas et les idées ne cessent d'arriver. J'ai peur de déborder!
Il me faudrait devenir scénariste!
En ce moment, j'ai cinq idées de scénarii:

• Une qui m'effraie par son ampleur et son importance à mes yeux, mais en même temps, il va falloir que je le fasse avant d'ouvrir un bouquin et de tomber sur mon idée exécutée par la plume d'autrui (cela s'est déjà produit, assez souvent!).



• Une dont les dialogues sont entièrement rédigés. C'est une courte nouvelle qui me reste à mettre en image. Cependant, ce n'est pas une priorité pour le moment.



• Une troisième idée est assez intéressante, mais demanderait une scénarisation assez rigoureuse afin de bien fonctionner. De plus, j'entrevois maintenant des similitudes entre cette idée et un film. Ce qui m'embête un peu, je dois l'avouer.



• Une autre idée est un ramassis d'histoires courtes et cruelles. J'en ai déjà commencé une.



• Et finalement une dernière qui a commencée simplement, s'est complexifiée et est devenue complètement saugrenue tout récemment. J'adore ça quand ça arrive. C'est casse-gueule mais ça vaut la peine d'essayer. De toute façon, j'ai déjà commencé.

Sinon, mon conflit d'édition est toujours existant. J'espérais que les choses s'activent au festival BD de Québec, mais aucun nouveau développement n'est venu. J'attendais un signe de l'adversaire, il n'y en a point eu. Je me fais donc tranquillement à l'idée que la situation ne changera pas. C'est très décevant.

Quoi d'autre? Ah oui, tout de suite après le festival de BD de Québec, Raphaëlle et moi sommes allés à Gatineau visiter les étudiants en BD de l'École Multidisciplinaire de l'Image, à l'Université du Québec en Outaouais. J'y recevait avec bonheur le prix de la meilleure BD 2006, pour William, décerné par les étudiants du Bac ès Bande dessinée.
J'y ai aussi donné une petite conférence, puis j'ai lu et analysé les travaux des finissants. Je devais noter leur publication finale, une histoire de 10 à 20 pages remise sous forme de fanzine haute-qualité. Il y avait là de très bons travaux et on entendra parler de ces jeunes loups bien vite.
Merci à tous les Élèves, aux professeurs et membres de la direction (tout particulièrement à Sylvain Lemay) pour l'accueil chaleureux.
Pendant que je rencontrais chacun des finissant pour leur faire une petite critique constructive de leur labeur, Raphaëlle est allé voir l'exposition de Ron Mueck. Je me flagelle encore de l'avoir ratée par manque de temps. J'inclus quelques photos de ses oeuvres ici. L'expo est déjà terminée :-(